Château de la Chasseigne
La Chasseigne vient de casse, signifiant chêne d'où lieu planté de chênes.
L'ancien manoir datait du xv siècle, il n'en reste plus que
le porche composé de deux tours, l'ensemble est
relié par une galerie au château moderne. Celui-ci
de style Renaissance fut bâti en 1868 par le Comte Armand de
Montrichard, sur les plans de M. Levy, architecte.
Château de Limoux
Créé en 1981, à l'initiative des
communes de SaintPierre-le-Moûtier,
Saint-Parize-le-Châtel, Chantenay, Saint-Imbert, Langeron et
Mars-sur-Allier, cet ancien hameau à l'est de la commune
dont l'origine du nom (limus,
limon dont le dérivé limosus, au sens de bourbeux
a donné LIMOUX) répond
à la nature du lieu est situé sur la gauche de la
Colâtre (affluent de la Loire) dans une région
anciennement marécageuse dont 200 hectares ont
été asséchés par la
création d'un bras de la Colâtre pour donner des
terres limoneuses.
En 1205 le Chapitre de Nevers acquit 12 deniers de cens sur les dimes
de Moiry, Lange et Limoux.
La justice de Limoux appartenait alors partie à
l'abbé de Saint-Martin de Nevers, partie au seigneur de
SaintParize.La justice de Limoux appartenait alors partie à
l'abbé de Saint-Martin de Nevers, partie au seigneur de
Saint- Parize.
Une branche de la famille Prisye devint propriétaire de
Limoux par mariage et prit le nom de cette terre. Cette famille,
originaire d'Italie, figure dans l'échevinage de Nevers
dès 1580. Elle a fourni des officiers, des avocats et des
médecins distingués. Les Prisye de Limoux
possédaient, en outre, les fiefs d'Azy-le-Vif, de Paranche
et de Chabbé.
Avant la Révolution, ce hameau avait la particularité d'appartenir une année à la paroisse de Saint-Parize et l'année suivante à celle de Luthenay.
En l'An 10 de la
Révolution, la population de Limoux comptait 52 personnes
réparties en 10 familles dont une de vignerons.
Au début du
XIX, siècle, le château de Limoux appartenait
à M. Colas, juge à Nevers, et le domaine de
Limoux à M. Philippe Bardin.
Source :
Mémoires de la Société
Académique du Nivernais. Tome 35 (1933).
Au XIII siècle un petit château fort se dressait
à Lange, laissant place à la maison actuelle au
XV siècle.
C'est là que naquit en 1525 Nicolas De Lange. Il étudia le droit à Bologne et à Padoue, magistrat de Lyon, il s'opposa au massacre de la Saint Barthélémy en 1572. Une rue de Nevers porte son nom.